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1 rue des Coulots

21110 Bretenière

03 80 68 67 30

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La santé des veaux


Un tarissement maîtrisé pour des veaux en bonne santé - réduire l'utilisation des antibiotiques en élevage

Contexte

En Franche Comté, la mortalité des veaux avoisine les 15 %. Parmi eux, plus de 60 % meurent de diarrhée dans les 2 premiers mois de vie.

Chaque année, les éleveurs font donc face à des problèmes sanitaires qui engendrent des pertes économiques dans l’exploitation et un recours accru aux antibiotiques. En effet, un veau malade, c’est au minimum 3 fois plus de risque de morbidité et de problèmes respiratoires et 2,5 fois plus de risque de mortalité après 90 jours d’âge.

La santé exige une approche multifactorielle, soit une vision globale de l’exploitation. La situation peut donc être améliorée par une modification de certaines pratiques, notamment au niveau de l’alimentation de la vache et de la gestion du tarissement. Ce facteur est prépondérant, puisqu’il agit directement sur la santé future du veau. Malheureusement les vaches taries sont souvent délaissées …

Autour de l’élevage des veaux, afin de mieux sensibiliser les éleveurs à cette problématique, le GDS se propose de faire intervenir, par clientèle vétérinaire, un vétérinaire formateur et le vétérinaire praticien pour que les éleveurs adoptent les pratiques préventives permettant la baisse de la morbidité et de la mortalité des veaux et par conséquence la diminution de l’utilisation des antibiotiques dans leur élevage.

Objectif de la formation

L’objectif (certes ambitieux) est de faire baisser la mortalité et la morbidité sur les veaux en élevage et ce, en limitant le recours aux antibiotiques. En un mot, travailler sur la « prévention » pour améliorer les revenus des exploitants.

 A l’issue de la formation l’éleveur sera donc capable :

  • D’élaborer un plan d’action personnalisé, à partir des apports de la première journée et d’un diagnostic des problèmes rencontrés dans leur élevage ;
  • Faire baisser le taux de mortalité et de morbidité dans son élevage grâce à une approche globale sanitaire de son élevage en prenant en compte la santé, le bien-être animal, et en améliorant sa technicité.

Il aura renforcé ses compétences sur l’antibiorésistance et les problèmes générés par celle-ci, sur l’utilisation moindre et adaptée des antibiotiques. Il aura pris connaissance des adaptations des pratiques et des alternatives à l’utilisation des antibiotiques.

 Déroulement

 

La formation est dispensée sur 2 jours non consécutifs, par clientèle vétérinaire. Elle est ouverte à une douzaine d’éleveurs volontaires.

Un vétérinaire référent du réseau 5mVet intervient le premier jour, sur l’importance de la conduite de la vache tarie pour une meilleure santé du veau.

La deuxième journée se déroule une semaine après et est dispensée par le vétérinaire de la clientèle et par le GDS.

Une demi-journée de bilan est ensuite organisée à l'automne par le GDS.

    

 

Elles sont organisées avec l’appui des centres de formation départementaux (AIF25-90, ADFPA, AFPASA) et les frais d’inscription sont remboursés en totalité grâce au financement VIVEA et/ou FEADER.

Pour savoir, si une formation est prévue sur votre secteur, consulter le planning des formations.

 

Programme

Un vétérinaire référent du réseau 5mVet intervient donc le premier jour, sur l’importance de la conduite de la vache tarie pour une meilleure santé du veau. L’alimentation de la vache est un élément clef … mais pas seulement. Les conditions de vêlage, la distribution du colostrum et du lait sont aussi très importantes. Bref, c’est une approche globale de l’exploitation avec un focus sur le veau qui se termine par une visite d’élevage réalisée en milieu d’après-midi. Les stagiaires peuvent ainsi mesurer concrètement les facteurs de risques.

Au final, une journée qui éblouit mais qui doit également éclairer ! Souvent, les messages passent mais il est plus difficile d’en faire une synthèse et d’appliquer quelques mesures a posteriori.

  

Ainsi, la deuxième journée se déroulant une semaine après, propose un rappel pédagogique. Ces éléments sont repris de manière ludique (questionnaire sous forme de Quizz avec boitiers électroniques pour répondre) ce qui permet d’instaurer le débat entre les éleveurs et le vétérinaire, l’objectif étant de réfléchir aux marges de progrès que chaque stagiaire peut mettre en application sur son exploitation.

Par cette apppoche, à partir des apports pédagogiques de la 1ère et 2eme journée,  chaque éleveur élabore un plan d’action personnalisé et un diagnostic des problèmes rencontrés dans leur élevage. Pour l’accompagner en formation, les GDS s’orienteront de plus en plus vers un principe simple : hiérarchiser avec l’éleveur trois « pratiques » à améliorer que nous suivrons au fil du temps avec le vétérinaire (point d’étape).

Les stagiaires participants à ces sessions seront invités à participer à une journée de bilan à l’automne suivant. Cette journée sera l’occasion d’appréhender les marges de progrès de chaque exploitation et les difficultés rencontrées dans la mise en application de ces mesures.

Un éleveur témoigne ici !

  

Les supports de la formation sont en ligne et consultables depuis votre espace personnel.

Focus : Un point sur l’antibiorésistance

Dans le cadre du plan national de réduction des risques d’antibiorésistances en médecine vétérinaire (plan écoantibio 2017), nous développons cette thématique sur la dernière demi-journée de formation. Si la prévention est indispensable en relation de cause à effet (moins de malades, c’est moins de traitements), il faut aussi sensibiliser les éleveurs sur l’utilisation de l’antibiotique. Trop souvent, l’éleveur a recours à une « recette » pour le traitement d’un veau malade, avec comme ingrédients : anti-inflammatoires et antibiotiques. Mais il faut se poser les bonnes questions, établir un diagnostic, et veiller à ne pas rien faire de systématique. Car l’antibiotique, ce n’est pas automatique !!

Le sujet de l’antibiorésistance est là aussi abordé sous forme de quizz, de « jeux » autour des médicaments et de cas types. Les éleveurs pourront ainsi prendre connaissance des alternatives à l’utilisation des antibiotiques.