Actualités régionales

Les éleveurs éligibles à l’aide forfaitaire de la Région Bourgogne – Franche-Comté sont tous destinataires d’un mail du GDS (ou un courrier si nécessaire) les invitant à se saisir de l’opportunité.

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- Télédéclaration sur site www.fmse.fr

- Guichet ouvert jusqu’au 01-06-2025

- Réservé aux adhérents au FMSE, campagnes 2024 et 2023

- Indemnisation des surmortalités

- Foyers bovins entre le 01-01-2024 et 31-12-2024

- Foyers ovins entre 01-01-2024 et le 31-05-2024

FARAGO Bourgogne recherche un pédicure bovins, poste à pourvoir dès que possible.

Consultez l’offre ici.

Plusieurs élevages ont été reconnus infectés de fièvre aphteuse ces dernières semaines en Hongrie et en Slovaquie. L’évolution est préoccupante tant cette maladie très contagieuse engendre des pertes sanitaires et remet en cause la vente à l’étranger des produits alimentaires issus des filières ruminant et porcine.

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GDS France a diffusé la mise à jour de certaines notes techniques portant sur la vaccination et les règles aux mouvements.

Vous trouverez ainsi les notes suivantes : 

• Disponibilité des vaccins FCO/MHE
• Utilisation des vaccins FCO/MHE
• Note concernant la MHE et les mouvements d’animaux
• Note concernant la FCO et les mouvements d’animaux
• Un article sur la « vaccination des ruminants contre les maladies vectorielles : efficacité et prise vaccinale sous la loupe » : cliquer ici
• Le communiqué de presse du ministère de l’Agriculture annonçant les stocks de vaccins FCO 1 (bovins et ovins le long de la frontières espagnole) et 8 (uniquement ovin sur tout le territoire) : cliquer ici

Dans un communiqué de presse, l’Etat a annoncé qu’il allait commander plusieurs millions de doses de vaccins BTV 1 et 8 pour aider les élevages français à se protéger.

Pour le BTV 1, il s’agit de protéger le sud-ouest (départements 64, 40, 32, 65, 31, 09,11, 66) du sérotype 1 qui pourrait remonter d’Espagne en mettant le vaccin à disposition des élevages ovins et bovins.

Pour le BTV 8, il s’agit de protéger les élevages ovins de toute la France de la reprise d’activité ou de l’arrivée (dans les régions non encore atteintes) de ce virus, déjà largement implanté sur le sud du territoire national.

Ces vaccins seront à commander via le vétérinaire sanitaire de l’élevage.

La livraison des vaccins est attendue pour le début de l’été.

Dans la région BFC, où le virus BTV 8 est déjà largement présent sur la moitié sud de la région, il est préférable de vacciner le plus tôt possible, afin de protéger les animaux avant la reprise d’activité vectorielle qui démarre avec les beaux jours.

Pour être efficace, la vaccination doit concerner l’ensemble des animaux.

Rappelons que le BTV 8 a notamment généré une augmentation de 18% de la mortalité dans les foyers touchés par ce sérotype en 2024.

Le GDS de Haute-Marne s’est équipé d’une baignoire pour le traitement de la gale ovine en élevage et convie les éleveurs intéressés à une séance de balnéation en condition réelle le MARDI 15 AVRIL à 14h à ERISEUL (52).

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Un point de situation au 1^er avril a été dressé par la DGAL sur la Fièvre aphteuse :

• Allemagne : pas de nouvelle déclaration depuis le dernier foyer détecté le 09/01/2025.
• Hongrie : trois semaines après la première détection, un second foyer a été détecté à 40 km du premier et 7,5 km de la frontière autrichienne. Deux nouveaux foyers ont été détectés le 01/04/2025 dans des exploitations de 1 012 et 2 498 bovins, portant à quatre le nombre de foyers déclarés. Ces foyers sont situés le long du Danube au sein de la zone réglementée supplémentaire.
• Slovaquie : forte extension de 60 km vers le nord-ouest, avec un foyer à environ 10 km de l’Autriche.

Au total, cinq foyers détectés dans des élevages bovins depuis le 20/03/2025 (date de détection du premier foyer à la frontière avec la Hongrie).

Plus de précisions dans le Bulletin de la Veille Sanitaire Internationale, élaborée dans le cadre de la Plateforme ESA :  ICI

Cette situation est susceptible d’évoluer rapidement, il est possible de suivre son actualisation sur le site de la Commission européenne.

Chaque semaine, quelques nouveaux foyers de FCO 3, 8 et de MHE sont déclarés sur le territoire métropolitain, mais ces maladies ne progressent pas sur le plan géographique, signe que les vecteurs n’ont pas encore repris leur activité à taux plein.

Voir cartes publiées par le ministère : https://agriculture.gouv.fr/la-situation-de-la-fievre-catarrhale-ovine-fco-en-france et https://agriculture.gouv.fr/mhe-la-maladie-hemorragique-epizootique

Malheureusement, les effets des contaminations d’automne se font encore lourdement sentir sur les naissances en cours, où beaucoup d’éleveurs constatent des veaux avec des malformations congénitales du cerveau les rendant débiles et les condamnant à court terme.

En élevage allaitant la mortalité des veaux de 0 à 30 jours a augmenté de plus de 20 à 24 % en janvier et février (14 % en élevage laitier), et le déficit de naissances a chuté de plus de 10 % sur ces 2 mois par rapport aux années antérieures (6 % en élevage laitier).

Ces impacts seront donc durables et affecteront la filière dans son ensemble.

Rappelons que la reprise d’activité vectorielle relancera le cycle de progression de ces virus, et que la seule prévention efficace connue à ce jour reste la vaccination.

1. Les autorités italiennes ont confirmé les nouvelles conditions applicables aux bovins, ovins et caprins originaires de France vers les régions d’Italie non indemnes de FCO (toutes les régions à l'exception de la province autonome de Bolzano et la région Frioul-Vénétie Julienne).

Il n'est plus exigé de vaccination FCO pour les sérotypes 3,4 et 8 et ou d'analyse PCR négative.

Les conditions d'envois vers l'Italie vis à vis de la MHE restent inchangées à savoir :

• bovins :  vaccinés avec HEPIZOVAC depuis 21 jours ou désinsectisation + PCR négative
• ovins caprins : désinsectisation + PCR négative

2. Les Pays-Bas ont informé qu’ils acceptent désormais les envois de bovins en provenance de la France vis à vis de la MHE qui respectent les conditions suivantes :

Les animaux ont été vaccinés contre l'infection par le virus de la maladie hémorragique épizootique et se trouvent dans la période d'immunité garantie par les spécifications du vaccin, et ils satisfont à au moins une des exigences suivantes :

• ils ont été vaccinés au moins 60 jours avant la date du mouvement ;
• ils ont été vaccinés avec un vaccin inactivé et ont été soumis à un test PCR, avec des résultats négatifs sur des échantillons prélevés au moins 14  jours après le début de l'immunité fixée dans les spécifications du vaccin.

Les bovins français doivent avoir été vaccinés depuis moins de 6 mois pour pouvoir partir aux échanges vers les Pays-Bas.