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       « Chers collègues, Chers partenaires,

Qui aurait pu prédire lors de notre dernière Assemblée Générale ce qui allait arriver dans l’année : une crise sanitaire sans précédent ! Cette situation illustre, hélas douloureusement, tous les enjeux et les difficultés de la lutte sanitaire, qu’elle soit humaine ou animale.

Comme éleveur administrateur du GDS, ce qui me frappe, c’est combien son positionnement et ses conseils pour la maîtrise sanitaire sur nos exploitations sont validés lorsque nous les comparons avec ceux mis en avant par les grands professeurs de la Covid-19.

La biosécurité que nous préconisons paraissait, pour certains, être une grande théorie, de la belle littérature n’ayant aucun sens. « Mieux vaut prévenir que guérir » a toujours été le crédo du GDS et cela se justifie pleinement. La notion de gestes barrières contre la COVID et ceux que nous préconisons pour nos élevages sont similaires :

• Le lavage des mains et leur désinfection correspondent aux conseils que nous donnons pour la mise en place d’un pédiluve pour les bottes des personnes entrant sur l’exploitation.
• L’isolement d’un voyageur qui revient de l’étranger est comparable à l’isolement lors de l’introduction d’animaux.
• Lorsque qu’une personne est dépistée positive au Sars-CoV-2, elle doit s’isoler. Transposé en élevage, cela justifie la position du GDS relative aux règlements sanitaires des rassemblements et concours. Il est nécessaire de réaliser des prises de sang afin de vérifier que tous les animaux ont bien un statut favorable ; ou encore lorsqu’un troupeau est atteint d’un épisode contagieux il doit rester « à la maison ».
• L’aération trois fois par jour des locaux est similaire à une bonne ventilation de nos bâtiments qui doit tenir compte de la densité des animaux.

Plus nous dépistons tôt une maladie, plus nous avons de chance de la maîtriser et d’assainir. D’où l’importance que le GDS porte à la réalisation des prophylaxies, des prises de sang à l’introduction et des déclarations d’avortement.

En matière de santé, nous ne devons pas ignorer les fondamentaux ainsi que toutes les actions menées depuis des décennies par le réseau des GDS avec et pour les éleveurs. Toute la raison d’exister des GDS est résumée dans cette situation et nos revendications pour aboutir rapidement à l’éradication de la BVD ont toute leur raison d’être, notamment l'importance que nous souhaitons mettre sur la maîtrise sanitaire des mouvements.

Cette crise sanitaire mondiale et française est également l’opportunité de mettre en avant les valeurs et le savoir-faire de notre GDS. Il nous faut communiquer davantage sur la surveillance sanitaire des troupeaux qui implique toute une chaîne (éleveurs, vétérinaires, laboratoires et services de l’Etat) pour garantir des animaux en bonne santé ; ce qui se traduit aussi par une alimentation saine. Nous devons être fier de ce collectif et le faire connaître et reconnaître à nos politiques, pour rassurer nos acheteurs et nos consommateurs dans une période où chacun veut privilégier les circuits courts et les labels de qualité. Face à une éventuelle crise sanitaire,  ces circuits sont plus vulnérables. Le suivi de ces élevages, et de tous les autres, doit être irréprochable au risque d’anéantir tout le travail réalisé par nos prédécesseurs et de fragiliser plusieurs filières.

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En ce qui concerne la BVD, nous avons mis en place un nouveau protocole sérologique au cours de l’année 2020 pour les ateliers allaitants.

L’aide au dépistage PCR sur biopsie à la naissance est désormais réservée aux élevages dépistant 100 % des veaux identifiés.

Le délai de temporisation de l’impression des ASDA de naissance est passé à 14 jours.

Nous ajustons le dispositif là où cela est nécessaire, en constatant avec satisfaction que les indicateurs continuent de s’améliorer.

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En IBR, nous n’avons plus que 3 élevages infectés mais il faut rester vigilant lors d’introduction, en vérifiant que les animaux soient bien issus d’élevage bénéficiant du statut INDEMNE. Sans oublier les mesures barrières, c'est-à-dire l’isolement !

La reconnaissance européenne du programme français d’éradication ne va pas entraîner de grandes modifications locales, compte-tenu de notre excellente situation sanitaire. Le renforcement nécessaire de différentes maîtrises du risque au niveau national constituera un plus pour notre protection.

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Il y a un an, notre thème technique était la besnoitiose. Après un balayage des élevages de notre département, des investigations ont été réalisées suite aux quelques résultats positifs.

Le conseil d’administration a voté des aides pour assainir ces exploitations et éviter la propagation de la maladie dans notre département.

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Face à tous ces éléments sanitaires, animaux ou humains, l’équipe du GDS a su répondre présente tous les jours. Je tiens à remercier et à féliciter Cédric et toute son équipe pour leur implication et leur professionnalisme durant cette pandémie.

Nous traversons une période difficile, et l’expérience sanitaire du GDS nous prouve que c’est ensemble que nous surmonterons ces épreuves. Il faut être collectif et je remercie tous les acteurs qui font que l’on réussit ce challenge.

En premier notre conseil d'administration pour son engagement, ensuite nos collaborateurs pour leurs compétences et leurs disponibilités.

Je n’oublie pas nos partenaires techniques - vétérinaires, laboratoires d’analyse, DDSCPP - pour leur coopération dans nos actions sanitaires ainsi que nos partenaires politiques et financiers (Conseil Départemental et Conseil Régional) pour leur écoute et leur soutien. »