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Actualité

Le GDS fait le bilan de l'année

mis en ligne le 20 décembre 2019

A la tribune de gauche à droite : Jean-Michel Aucoin, secrétaire général ; Pascal Martens, Président du GDS BFC ; Rémy Guillot, président du GDS du Jura : Francis Taupin, président du GDS 58 ; Jocelyn Guerrin , vice-présidente du conseil départementale ; Didier Ramet ...

Le Groupement de Défense Sanitaire de la Nièvre tenait son assemblée générale jeudi 28 novembre à la salle des fêtes de Sermoise. Cette réunion a surtout été marquée par l’inquiétude des éleveurs face à l'arrivée de la prophylaxie BVD. Morceaux choisis :

Cet article est rédigé par Théophile Gauthier, journaliste pour Terres de Bourgogne

 

Une année intense se termine au GDS de la Nièvre. Entre les nombreux cas de FCO qu'il a fallu évaluer en urgence et le second épisode de sécheresse, l’exercice 2018-2019 n'a pas été de tout repos pour les adhérents et le personnel de la structure sanitaire. « Notre budget a été largement impacté par ces aléas sanitaires, notamment la gestion de foyers besnoitiose  » a expliqué Rodolphe Morizot, le directeur du GDS en introduction. De plus, le GDS 58 a reversé 118 084 € aux adhérents ( notamment grâce au soutien financier du Conseil Régional) durant l’exercice  pour des actions qui n’étaient pas aidées jusqu’alors (0,5 €/ PDS et 4 €/S.I IBR). La caisse d'entraide a également été très utilisée cette année à hauteur d'environ 10 000 euros. Chaque année c'est entre 15 à 20 000 euros qui sont utilisés pour venir en aide aux éleveurs en difficulté.

Pour l’exercice 2019-2020, le budget du GDS est adopté avec un résultat prévisionnel à - 29 500 euros pour une cotisation qui reste à 1 euros 15 par bovin. La structure doit faire face à une diminution du nombre de bovins cotisants liée à la décapitalisation des cheptels. A titre de comparaison sur l’exercice 2012/2013, il y avait encore 2134 éleveurs dans le département pour 375 818 bovins. Sur le dernier exercice, le nombre d'éleveurs chute à 1807 pour un nombre de bovin à 348 741.

 

Une année chargée en aléas sanitaires

Ce constat n'empêche pas le GDS de rester très actif pour la poursuite de certaines prophylaxies à l'image de l'IBR où il ne reste « que » 9% des cheptels à assainir. « Nous avons fait durant l'année un plan de relance pour que les éleveurs éliminent le plus possible leurs bovins positifs. Mais malgré le vaccin, il reste des foyers positifs dans le département. Dans certain cas, un vaccin par an ne suffit pas » explique Rodolphe Morizot.

Du côté de la FCO, se fut la très mauvaise surprise de l'année avec des cas importants de mortalité. Cette situation a poussé le GDS58 à mener une enquête rapide qui a par la suite été complétée par une analyse approfondie du Dr Petit du GDS BFC. Les deux grands enseignements à retenir de cette étude sont une augmentation du nombre de mort en période néonatale sur la période de l'étude (environ + 1000/n-1) et un déficit très important du nombre de naissance (- 10 000 sur la même période).

Dernière prophylaxie encore en cours, c'est la Besnoitiose. Rodolphe Morizot n'a pas caché son agacement sur ce sujet : « Il reste un foyer, mais ce qui est rageant, c'est qu'il s'agit d'un foyer d'un éleveur voisin qui n'a pas souhaité s’assainir alors que le GDS58 a financé 100% du dépistage. Nous ne pourrons pas y arriver seul et je rappelle que ce n'est pas une maladie réglementée. Il n'y a ni vaccin, ni traitement véritablement efficace. J'attire votre attention sur le fait que c'est une maladie qui s'achète » a mis en garde le directeur du GDS.

 

La BVD inquiète les éleveurs

Depuis le 1er août, date de la publication de l'arrêté ministériel, le dépistage et l’assainissement de la BVD est obligatoire. Les éleveurs français devront dépister et assainir leur cheptel à partir du 1 août 2020. Les GDS (OVS) ont la maîtrise d’œuvre des mesures de prévention, surveillance, lutte et la responsabilité de la délivrance des appellations (statuts). Parmi les points à retenir :

  • La surveillance des troupeaux devient obligatoire.
  • Si troupeau infecté, l'assainissement doit être mis en place. C'est à dire, dépistage troupeau dans le mois, élimination des IPI.
  • Si troupeau est suspect : sortie des bovins conditionnée à un dépistage virologique favorable 15 j avant la sortie ; sauf bovins non IPI.
  • Si les animaux sont issus de troupeaux infectés, ils ne peuvent pas être introduits dans des cheptels d’élevage (cartes vertes) tant que tous les IPI ne sont pas éliminés, pendant un mois supplémentaire besoin d’un dépistage favorable pour destination élevage.

Les modalités d’application seront précisées dans un cahier des charges et une note d’application. Dans la Nièvre, la généralisation du bouclage est prévue pour Septembre 2020. Le GDS58 finance actuellement la campagne de dépistage en prenant en charge le coût des pinces, le surcout des boucles préleveuses ou les boucles boutons et frais d’envoi au laboratoire. La charge à l' éleveur est de 5,60 € HT. Cette nouvelle prophylaxie a suscité des réactions dans la salle où certains éleveurs craignent une augmentation des charges sur leur exploitation.

« Il faut savoir mettre de l'argent aujourd'hui pour en gagner demain » leur a conseillé Rémy Guillot, le président du GDS du Jura et invité pour l'occasion. Ce dernier a engagé le GDS 9 dans la prophylaxie BVD depuis 2017. Résultat cette année sur 95% des veaux dépistés , 85% ont été déclarés non IPI.

 

Extrait du rapport d'orientation du Président du GDS.

Dans son rapport d'orientation, Francis Taupin, le Président du GDS58 est revenu sur la nouvelle prophilaxie BVD : « Je souhaite que la tarification des analyses soit au prix du marché et que le laboratoire départementale soit doté de moyens humains et technique pour faire face à cette nouvelle campagne. Concernant la gestion de l'IBR, il faut donner un nouvelle élan à cet assainissement car le rythme d'attribution de statuts et d'élimination des bovins positifs ralentit. De plus en plus de départements obtiennent le statut de zone épistémologiquement favorable(statut qui permet de ne plus analyser que 20% des bovins en âges de prophylaxie). Il faut y arriver. Enfin concernant la Besnoitiose, j'ai le sentiment que le GDS travaille à poser des pansements chez ses adhérents mais qu'il n'y a aucune articulation nationale. J'espère qu'il est encore temps de « maîtriser » ce parasite qui a déjà coûté à la Nièvre ».

 

révision du protocole d'avortement

Contexte : système jugé assez compliqué par les vétérinaire , compliqué pour le Laboratoire Départemental (avec risque d’erreurs de facturation) et des résultats insuffisamment valorisés par le GDS.

Proposition de protocole pour la campagne 2019/2020 :

  • 1er et 2e avortement  : recherche brucellose
  • 3e avortement (dont 2 derniers en moins de 30 jours-vérification/laboratoire) : recherches brucellose + Fièvre Q, chlamydiose, BVD, Néospora 
  • 4e avortement : brucellose + salmonellose, listériose, anaplasma et BVD 

Si d’autres avortements après le 4e, avis vétérinaire-laboratoire-GDS.

 

Repère

650 000. C'est le montant du déficit du laboratoire départementale de la Nièvre. Un chiffre annoncé par Jocelyne Guerrin, vice-présidente du conseil départemental. Un chiffre inquiétant alors que s'ouvre la campagne de prophylaxie de la BVD. Nous avions sollicité une interview auprès de Jocelyne Guerrin, il y a quelques mois pour avoir des précisions sur ce sujet. Mais notre demande est pour le moment restée lettre morte. Par ailleurs, l'assemblée générale a procédé au renouvellement des administrateurs. A noter, René Gonnet sortant n'a pas souhaité se représenter. Jean Michel Douet, Rodolphe de Givry et Pascal Loisy ont été réélu. Cédric Biet  lui fait son entrée au sein du Conseil d'Administration.