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Actualité

Ovinpiades des jeunes bergers : deux crosses pour Paris

mis en ligne le 24 janvier 2020

Les ovinpiades de Franche-Comté se sont déroulées mardi 21 janvier 2020. Morgane Legrain et Flavien Remonnay décrochent une place pour les Ovinpiades au Salon de l’agriculture.

Cet article est rédigé par Dominique Gouhenant pour les journaux La Terre De Chez Nous et La Haute-Saône Agricole et Rurale.

Retrouvez l'intégralité de l'article et des photos en cliquant : ICI.

 

D'abord un exercice en salle pour répondre à un quizz de quinze questions plus une de bonus et la reconnaissance de dix races ovines ; puis dans un deuxième temps, il reste à participer aux épreuves pratiques afin d’obtenir une des deux places pour la finale nationale qui se déroule à Paris à l’occasion du Salon international de l’agriculture. Ce mardi 21 janvier, la ferme de la SCEA Vaccaire Saint-Jean à Torpes sert de stade « ovinpique » — devrions-nous dire — vu que l’exploitation accueille la finale régionale des XVe Ovinpiades des jeunes bergers.

Une trentaine d’élèves volontaires sont en compétition et concourent sous les couleurs de quatre établissements agricoles : le legta Granvelle à Dannemarie-sur-Crète, le lycée agricole LaSalle de Levier, le lycée Edgar-Faure de Montmorot et AgroSup Vesoul. Les concurrents sont âgés entre 16 et 24 ans et sont scolarisés dès la seconde jusqu’en BTS dans les établissements de formation agricoles, à l’exception de Morgane Legrain, la championne, étudiante à l’Enil de Mamirolle. Avant d’en arriver à se résultat, il fallait participer à divers ateliers : génétique avec la lecture d’une fiche d’identification d’un bélier, note d’état corporel, santé, état corporel et parage — certaines ont droit à une épreuve chronométrée.

 

Elise Pillant, professeur de zootechnie au Legta Granvelle, précise l’approche de son établissement. « Si nos élèves participent à cette sélection pour sa dimension ludique, ces Ovinpiades ne sont pas une finalité. » Mais ils ponctuent le semestre de formation ovine qui ouvrent l’esprit aux élèves de 1re année en BTS PA vers d’autres productions agricoles. « Ce peut être un complément d’activité lors d’une installation même si nous savons que cela ne sera pas courant dans la zone comté. »

Pendant ce temps, se déroule une des épreuves pratiques. Dans l’atelier tri, le candidat a le choix entre le rouge, le bleu, le violet ou des brebis sans couleur. Nicolas Pernet, un des juges se fait pressant. « Alors ? » « Violet ! », revendique Flavien Remonnay, étudiant au Legta Granvelle. « Allez, c’est vendu » ; confirme l’éleveur du Larderet — une commune située entre Salins-les-Bains et Champagnole — en lançant son chronomètre.

 

En attendant l’arrivée d’un autre postulant, le trésorier du Syndicat ovin de Franche-Comté affiche un regard détaché sur cette finale régionale : « Elle permet de faire découvrir le métier de berger mais en une journée, cella ne permet pas d’apprécier toutes ses facettes. » Et pourtant, elle est un élément parmi d’autres pour communiquer autour de cette production qui a toute sa place dans la région. Parmi les éléments de promotion, ajoutons la venue de stagiaires sur les fermes, l’accueil de classes, la participation à des Pic (projet d’initiation et de communication)… « Mais nous sommes loin du bout du chemin… A moins d’être né dedans. »

C’est le cas de Louis Frischinger, en cours d’installation près d’Altkirch, en Alsace. Classé 2e aux Ovinpiades nationales de 2018, il est un des juges pour cette édition de la finale régionale. « Ma présence me permet de transmettre mon savoir et d’inciter les jeunes à s’engager dans la production ovine. »

 

Flavien Remonnay, en deuxième position est sélectionné au Salon. Pourtant, originaire des Fins, sa voie est toute tracée : la montbéliarde et son lait à comté. « Mais j’aime bien les moutons. Et j’entends bien en avoir plus tard... »

Passons à la plus haute marche du podium. Dira-t-on que Morgane Legrain est du genre têtue ? Elle a du caractère et de la suite dans les idées. Ayant échouée de peu, cette étudiante en licence Terroir option transformation laitière a voulu persévérer dans cette voie. « En gardant contact et en m’entraînant chez Monsieur Mouton. » Entendez par là, Emmanuel Châtelain. Comme elle est restée proche de cet éleveur des Montboucons à Besançon, elle vient volontiers donner un coup de main et parfaire son entraînement. Vu le résultat, le travail paie. Et demain, envisage-t-elle de travailler avec des animaux et de transformer leur lait à la ferme ? « Ce serait le meilleur des mondes. »