Le réflexe « sanitaire » pour une action préventive efficace
mis en ligne le 20 septembre 2019
Le réflexe « sanitaire » associe bilan, analyse, apport de garanties, protection avec les outils disponibles, notamment les actions développées et mise à disposition par les GDS en relation avec les vétérinaires et les autres partenaires et les apports de leurs filiales de services.
Dans une zone ou un élevage, la gestion sanitaire du cheptel n’est efficace que si elle est collective. Ceci guide les GDS depuis les années 50 avec une adaptation aux évolutions des élevages et aux nouveaux besoins des éleveurs. Le monde de l’élevage a connu et connaît de profonds changements, tant en matière d’évolution des effectifs que d’environnement sociétal, réglementaire et technico-économique. Les crises sanitaires, les attentes des consommateurs vis à vis de la sécurité alimentaire et du respect de l’environnement, les mises en cause du médicament vétérinaire, notamment vis à vis de l’antibiorésistance, les aléas météorologiques… nous imposent d’adapter nos pratiques pour associer impératifs techniques, rentabilité économique et attentes sociétales.
Les taux de maladies sont variables dans les cheptels. Ainsi, 80 % des veaux atteints de diarrhées néonatales se trouvent dans 20 % des élevages. Une zone et un troupeau sains, ce sont donc des résultats économiques augmentés, des allègements de prophylaxies, un bien-être de l’éleveur amélioré, des pathologies diminuées et, ainsi, des utilisations de médicaments diminuées, un bien-être animal sauvegardé et des aliments de qualité.
Avoir le réflexe « sanitaire », c’est ainsi répondre de manière synergique aux besoins internes (techniques et économiques) et externes (besoins commerciaux, attentes sociétales), c’est promouvoir l’excellence sanitaire pour le bénéfice des éleveurs et en répondant aux besoins du citoyen-consommateur avec une implication de chacun en rappelant que pour tout agriculteur, performances économiques et performances écologiques sont liées.
Le réflexe « sanitaire » associe bilan, analyse, apport de garanties, protection avec les outils disponibles, notamment les actions développées et mise à disposition par les GDS en relation avec les vétérinaires et les autres partenaires et les apports de leurs filiales de services. Il s’articule autour de 4 étapes :
Les GDS ont développé des prestations pour faciliter la réalisation de leurs missions sanitaires. Ces services, renforcés et élargis au cours des années, regroupés au sein de filiales Farago dans certains départements, présentent pour objectifs d’améliorer la prévention sanitaire en élevage et le bien-être des animaux et faciliter les interventions.
Ces professionnels de l’hygiène interviennent dans la lutte contre les nuisibles (dératisation, désinsectisation, désinfection, détaupisation), les soins aux animaux (parage, taille d’onglons, écornage, rainurage, marquage), les fournitures aux élevages (produits d’hygiène, petit matériel d’élevage, contention, tubulaire, clôture électrique…)…
Les GDS continuent à s’investir pour être toujours reconnus, par tous les partenaires et dans l’intérêt des éleveurs, comme le référent sanitaire collectif en santé animale. Les GDS régionaux sont reconnus comme organisme à vocation sanitaire (OVS) pour le domaine animal et accrédités depuis 2016.
L’approche collective se développe en relation avec les vétérinaires. Appuyée sur les valeurs historiques des GDS que sont la solidarité, le mutualisme, l’impartialité et l’indépendance, cette coopération historique s’amplifie et se renforce avec comme orientation principale : « un troupeau sain, sûr et rentable » !