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Actualité

AG du GDS BFC : Collaborations positives

mis en ligne le 06 juillet 2023 - Bourgogne - Franche-Comté

De gauche à droite : Pascal Martens président du GDS BFC, Lionel Malfroy (président GDS 25 et vice-président GDS BFC, président de la section bovine du GDS BFC) et Christian Morel du Conseil Régional.

L’assemblée générale du GDS BFC s’est tenue le lundi 3 juillet dans les locaux du conseil régional à Besançon. Dans un climat de tensions apaisées, présidents de GDS et de sections spécialisées, partenaires historiques, représentants de l’administration, de laboratoires ont redit toute l’importance de travailler ensemble. Retour sur la question sanitaire avec Pascal Martens, président du GDS BFC, éleveur de bovins en Côte d’Or.

Cet article est extrait de la Terre de Chez Nous du 07/07/2023. Propos recueillis par Séverine VIVOT.

 

La Terre de chez nous (TCN) : A l’issue de cette assemblée générale, vous semblez plus détendu qu’il y a un an au même endroit. Les tensions liées au manque de soutien du conseil régional sur les actions sanitaires auraient-elles trouvé une issue favorable ?

Pascal Martens (P. M.) : Nous ne sommes en effet pas dans les mêmes dispositions que l’an passé à pareille époque. Après une année d’échanges soutenus, parfois  tendus avec la collectivité régionale, on peut dire que nous visons à nouveau dans la même direction. Quand on décide de collaborer, de trouver des solutions, ça fonctionne.

J’y vois surtout un message positif pour nos éleveurs. Le sanitaire c’est avant tout du collectif et lorsqu’il y a mésentente quel que soit l’interlocuteur, ça brouille les messages.

 

TCN : Vous avez craint que les éleveurs se désengagent du sanitaire ?

P. M. : Qu’ils se désengagent, non. Les éleveurs savent combien le sanitaire est crucial pour le bien-être de leurs animaux et pour l’économie de leur ferme. Ce qui m’avait interpellé et je dois l’avouer agacé, c’est de ne pas être entendu par la collectivité régionale. Encore une fois, je crois que l’on peut affirmer que nous avons trouvé une issue.

Dans le dossier sanitaire, de nombreux changements ou menaces nous attendent. C’est primordial d’avoir le soutien de nos partenaires. Les structures des fermes ont bien changé. Elles nécessitent un professionnalisme sans faille et dans le même temps, les éleveurs doivent faire entendre leur voix avec cette même vision professionnelle. C’est ce qu’on appelle le bon sens paysan.

On peut déléguer la question sanitaire à d’autres. Elle sera gérée, j’en suis certain. Certains pays de l’UE ont fait ce choix. L’élevage et les éleveurs sont-ils gagnants avec ce mode de fonctionnement ? je n’en suis pas certain. La manière dont on travaille en France et plus particulièrement en région c’est intéressant. L’administration agricole, les vétérinaires, les laboratoires sont autour de la table avec les éleveurs et ça fonctionne. Pérenniser ce fonctionnement c’est pour moi une évidence et je le répète tout le monde y gagne.

 

TCN : Vous parlez de changements ou de menaces, vous pouvez nous en dire un peu plus ?

P. M. : Sur les changements, il y a la loi de santé animale qui modifie notre organisation sanitaire en profondeur. Là encore, il y a eu beaucoup de travail en amont de la loi. Les spécialistes de la santé animale, y compris du bien-être, ce sont les vétérinaires.

Les injonctions voulues par des individus qui ne savent pas de quoi ils parlent sont dangereuses. Elles peuvent être brutales, contradictoires. Avec les partenaires que j’ai déjà cités, nous veillons à éviter les dérives.

Il y a aussi un gros boulot qui est fait avec la chambre régionale d’agriculture, la FRSEA, les JA. Les échanges permanents nous permettent d’être plus vigilants et efficaces dans les réponses que nous apportons.

 

Sur les menaces, je pense aux maladies qui guettent nos cheptels. La peste porcine africaine est toujours à nos portes. La maladie hémorragique des cervidés est présente en Italie et en Espagne. Elle pourrait nous faire revivre les débuts de la crise FCO de 2017. Et il y a les maladies émergentes. Grippe aviaire, Besnoitiose chez les bovins ou encore frelons asiatiques qui déciment les ruches.

Et nous avons les maladies pour lesquelles les GDS ont été créés et qui malgré le fait qu’elles soient maîtrisées, sont toujours là.

 

TCN : Les GDS ont donc encore du pain sur la planche ?

P. M. : C’est certain. Je reprendrai une citation que les vétérinaires ont utilisé lors de la mise en place du plan éco-antibio : « Nous ne sommes pas le problème, nous sommes la solution ».

Avec du dialogue, de la volonté, du bon sens, le monde agricole cherche et trouve toujours des solutions pour relever les défis. A n’en pas douter, ces solutions viendront des acteurs de terrain.

En tant que responsable professionnel, je considère que mon rôle c’est de faire germer et fructifier ces futurs acteurs.

  

Lire le Rapport moral et d’orientation du Président Pascal MARTENS : ICI