La Biosécurité : une priorité pour le GDS Côte-d'Or
mis en ligne le 19 janvier 2021
La biosécurité, c’est l’ensemble des mesures de protection pour prévenir l’introduction d’agents pathogènes, leur dispersion à l’intérieur de l’élevage et leur dissémination hors de l’élevage. Certaines de ces mesures font l’objet de réglementations et d’autres relèvent de bonnes pratiques d’élevage. Elles sont d’ores et déjà appliquées dans les élevages mais l’amélioration de leur mise en place constitue une priorité pour le GDS.
L’évolution de la taille des élevages et les dangers sanitaires auxquels ils sont exposés impose la nécessité d’agir bien en amont pour « passer au travers des gouttes ».
Agir en amont, c’est faire de la prévention, raisonner son système d’exploitation et son organisation d’élevage pour éviter que ses animaux soient exposés à des épidémies qui pénalisent la rentabilité économique des élevages par la baisse des performances ou les blocages de la commercialisation des animaux ou de leurs produits (lait, viande).
La biosécurité est le principal outil de prévention sanitaire à disposition des éleveurs.
Elle peut être définie comme l’ensemble des mesures de protection pour prévenir l’introduction d’agents pathogènes, leur dispersion à l’intérieur de l’élevage et leur dissémination hors de l’élevage.
La filière avicole dans le cadre de la grippe aviaire, la filière porcine dans la lutte contre la peste porcine déploient des moyens considérables pour favoriser la biosécurité et ainsi éviter la contamination des élevages de leur filière.
La Biosécurité est un axe prioritaire du plan de la lutte 2017-2022 contre la tuberculose bovine. Co-animé par GDS France et la DGAL un groupe d’experts (Anses, DDPP, DGAL, DRAAF, ENVT, GDS, GTV, INRA, ONCFS) s’est appuyé sur les connaissances scientifiques disponibles et les expériences de terrain afin d’identifier les principaux facteurs de risque de contamination d’un élevage par la tuberculose. Il a déterminé les mesures de prévention adaptées à chacun d’entre eux.