Les Eleveurs Ovins Franc-comtois disent stop aux attaques de chiens en divagation
mis en ligne le 18 juillet 2023
Ce jeudi 29 juin entre 4h30 et 5h30 du matin, un chien de race Drahthaar s’est introduit sur une parcelle contenant une vingtaine de brebis à Cubry-les-Favernay (70160). Après une heure d’amusement sur le troupeau, le chien est gentiment rentré chez lui laissant, deux brebis mortes, neuf brebis à l’agonie et une dizaine de blessées.
Communiqué de presse du 3 juillet 2023 des Eleveurs Ovins Franc-Comtois : Une nouvelle fois, nos éleveurs démunis fac aux attaques de chiens en divagation, stop … !
Ce jeudi 29 juin entre 4h30 et 5h30 du matin, un chien de race Drahthaar s’est introduit sur une parcelle contenant une vingtaine de brebis à Cubry-les-Favernay (70160). Après une heure d’amusement sur le troupeau, le chien est gentiment rentré chez lui laissant, deux brebis mortes, neuf brebis à l’agonie et une dizaine de blessées.
C’est à son réveil que l’éleveur s’est aperçu que ses brebis parquées non loin de chez lui avaient subi une attaque. Paradoxe, depuis quelques semaines, l’éleveur avait installé un système de vidéo-surveillance dans son pré. Sur la vidéo, le chien du voisin a clairement été identifié, ses propriétaires sont partis travailler le matin en saluant leur chien sans se douter que pendant la nuit celui-ci s’était transformé en bête sanguinaire.
Dans ce type de situation, c’est l’assurance du propriétaire du chien qui doit dédommager l’éleveur, mais dans de nombreuses situations le propriétaire n’est pas retrouvé, ou celui-ci n’est pas solvable ou il refuse de reconnaître la responsabilité de son chien. En effet dans la majorité des cas, l’affaire se rapprocherait de l’histoire du livre L'étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde où comment un bon chien de famille se transforme-t-il en un égorgeur sans scrupule ? La semaine dernière à Boult (70190) est encore un sinistre exemple avec 5 agneaux ensanglantés par un chien : une affaire non élucidée.
En cas de dépôt de plainte en gendarmerie, les suites données à ces plaintes ne sont jamais des poursuites, laissant l’éleveur sans solution pour indemniser son troupeau.
Ici, il s’agissait d’un troupeau nouvellement acheté, issu de lignées de sélection. La perte de onze de ses brebis, l’euthanasie et les soins vétérinaires engagés pour les autres représentent un montant colossal pour cet éleveur. Aussi, je vous laisse imaginer le choc au petit matin !
L’éleveur possédait des chiens de protection, mais il ne pouvait plus les laisser dans cette parcelle située au cœur du village, car des plaintes avaient été déposées pour nuisances liées aux aboiements des chiens de protection. Aboiements qui n’étaient pas sans raison puisque sans chien de protection, les brebis se font attaquer par les chiens du voisinage.
Les Eleveurs Ovins Franc-Comtois unissent leur voix pour dire stop aux attaques de chiens errants et divagants qui plombent nos éleveurs.
Ensembles, traitons les problèmes à la source pour que nos élevages français tant convoités pour le tourisme, pour une alimentation saine, pour nos paysages, etc…puissent subsister.
Au nom de tous les éleveurs,
Cyril ROUSSEL, Président des Eleveurs Ovins Franc-Comtois
Contact : eleveursovinsfc@laposte.neC