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« Une course contre la montre s’est engagée avec pour objectif de circonscrire la diffusion du virus dont la transmission est essentiellement vectorielle.

Aux premières mesures déployées - euthanasie de tous les bovins de chaque lot déclaré infecté, surveillance quotidienne de tous les animaux, interdiction stricte de leur déplacement - s’est ajoutée rapidement la vaccination obligatoire des 310 000 bovins de cette zone.

Aux côtés des éleveurs et de leur GDS, la mobilisation exceptionnelle de tous, vétérinaires, services vétérinaires et de l’Etat, organisations et filières agricoles, CUMA, … permet une avancée rapide de cette campagne de vaccination.

Tout est grave avec cette maladie. Son impact sur la santé des troupeaux si nous la laissons se développer, l’isolement économique important de la filière bovine de la zone réglementée (au moins 14 mois après le dernier foyer ou la dernière vaccination) et bien entendu le dépeuplement des lots infectés.

Pour avoir déjà accompagné plusieurs éleveurs pour d’autres maladies, le GDS mesure ce que représente cette épreuve. En la circonstance, la primauté de l’intérêt collectif prend tout son sens.

Les éleveurs concernés bénéficient d’une indemnisation de l’Etat leur permettant de repartir. Ils sont et doivent être épaulés. Et comme nous sommes berceau de la race montbéliarde, nous devrons nous montrer solidaires en leur permettant de compléter / reconstituer les troupeaux concernés à partir de nos bonnes souches.

Vaccination, dépeuplement et biosécurité. L’objectif est clair, la méthode définie. Ensemble, agissons avec rigueur et solidarité ! »