Cette progression montre que la maladie ne progresse pas que par des liens de voisinage du fait du vol des mouches, mais peut aussi se transporter sur de plus longues distances du fait probablement du déplacement de bovins atteints en phase d’incubation (les mouvements de bovins sont en principe interdits sur la zone réglementée sauf dérogation accordée par l’administration) ou du déplacement de vecteurs porteurs du virus (mouches piqueuses comme les stomoxes ou les taons) qui peuvent accompagner d’autres animaux autorisés à circuler (chevaux, petits ruminants, mais aussi humains !). La vigilance doit donc rester de mise pour éviter la dispersion de la maladie.
Cette extension ajoute des communes en zone de surveillance et donc des bovins à vacciner de l'ordre de 24 000 bovins : le nombre de doses disponibles est suffisant pour absorber cet ajout.