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  • Ensemble protégeons nos troupeaux, 2e édition de la matinée biosécurité du GDS

Ensemble protégeons nos troupeaux, 2e édition de la matinée biosécurité du GDS

mis en ligne le 21 décembre 2023

Le 28 septembre dernier, le GDS organisait sa deuxième matinée consacrée à la biosécurité.

70 éleveurs et techniciens de différentes structures ont pu échanger avec des spécialistes de l’abreuvement des animaux et de la lutte contre les nuisibles.

 

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Comment bien capter les eaux privées et aménager les points d’abreuvement pour abreuver son troupeau en toute sécurité ?

 

Trop souvent oubliée, l’eau est le premier aliment des animaux d’élevage. En Côte d’Or, terre d’élevage, la ressource en eau est un réel enjeu d’avenir. Les sécheresses à répétition posent non seulement le problème de disponibilité en eau, mais ont également pour conséquence la détérioration de la qualité sanitaire de l’eau.

 

Jean-Baptiste DESCHAMPS, vétérinaire au GTV BFC, présente les risques sanitaires pour les animaux liés à la consommation d’une eau de mauvaise qualité.

Les agents pathogènes pouvant être véhiculés par l’eau d’abreuvement sont nombreux (bactéries, virus, parasites, algues, etc.) ; ils peuvent être à l’origine d’épisodes cliniques variés (diarrhées, maladies chroniques comme la paratuberculose ou la tuberculose, etc.) ou de problèmes de reproduction.

Pour en savoir plus : Risque sanitaire lié à une mauvaise qualité de l'eau de boisson

 

L’eau d’abreuvement constitue une grande partie de l’eau consommée en élevage (autour de 75 % en élevages laitiers). Le captage d’eau d’origine privée pour abreuver ses animaux est rentable. Néanmoins en fonction des usages (vaisselle laitière, transformation, abreuvement, nettoyage) et de l’origine de l’eau captée, il convient de respecter certaines bonnes pratiques afin de sécuriser son utilisation.

Loïc FULBERT, conseiller spécialisé au GDS de la Mayenne, fait un tour d’horizon des différentes solutions.

De manière générale :

Eviter l’abreuvement direct dans les eaux de surface. 

  • La rivière, les mares et autres étangs ont des qualités aléatoires et fortement dégradées par les ruissellements de surface. La présence en grand nombre de bactéries d’origine fécale (E. Coli, entérocoques, salmonelles) provenant des déjections des animales expose sanitairement les troupeaux.

Aménager les prélèvements permet de protéger ses animaux : 

  • Réseau d’AEP, forages, puits ou captages de sources.
  • Protégez les puits et captages des contaminations.
  • en cas de prélèvements en rivières/ruisseaux : faire des dérivations, filtrer et installer des abreuvoirs.

Les abreuvoirs :

  • Prévoir des abreuvoirs nettoyables, à niveau constant, équipés d’une vanne d’isolement. Au pré, les abreuvoirs doivent être déportés de la zone de captage et installés sur des aires stabilisées pour éviter la création de zones boueuses. Evitez les approvisionnements en série entre troupeaux différents
  • Nettoyez et désinfectez régulièrement les abreuvoirs en bâtiment et au pré.

Récupération des eaux de toitures :  installer un système de filtration efficace et de traitement, contrôler la qualité régulièrement.

 

Stockage de l’eau :

  • Préférer les cuves enterrées ou aériennes fermées en lieu tempéré.
  • Purger, nettoyer et désinfecter régulièrement les cuves de stockage.

Analyser la qualité de l’eau

 

Retrouvez l’intégralité de la présentation ici

 

 

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Rats et souris sont très prolifiques.  Ne pas maîtriser leurs populations, c’est s’exposer à de nombreux désagréments.

Edwige BORNOT (vétérinaire GTV BFC) et Corine ARMANGAU, conseillère spécialisée FARAGO Bourgogne, ont présenté les risques sanitaires et conséquences économiques d’une infestation par les rongeurs en élevage puis les méthodes de lutte.

 

La principale recommandation : agir avec méthode !

  1. Rendre les lieux inhospitaliers : propreté, rangement autour des bâtiments.
  2. Repérer toute trace de rongeurs sur le site.
  3. Identifier les espèces.
  4. Choisir les appâts (support, matière active)
  5. Mettre en place les appâts.
  6. Contrôler les appâts.
  7. Renouveler les produits.

Vous retrouvez l’intégralité des présentations ci-dessous :

Nuisibles et risques sanitaires

Lutte contre les rongeurs et les mouches

 

La lutte contre les mouches : agir précocement    

 

En période estivale, ces insectes peuvent constituer une nuisance importante : sources d’inconfort et de stress, elles peuvent entraîner des pertes de production et peuvent être vectrices de maladies (Besnoitiose, kérato-conjonctivite infectieuse, myases etc.).

 

Corine ARMANGAU, conseillère spécialisée FARAGO Bourgogne, présente les grands principes de lutte contre les insectes dans les bâtiments d’élevage.

 

Pour maîtriser les populations de mouches, il faut :

  1. Réduire les lieux de ponte : la vigilance portera sur les abords des silos d’ensilage et les stockages d’aliments. De même, les fumières et aires paillées seront totalement nettoyées au printemps, les bâtiments seront asséchés au maximum par une bonne ventilation et éviter la persistance de restes de lait à proximité des nurseries.
  2. Appliquer des traitements larvicides dès le printemps (litières, fumières, etc.)
  3. Compléter avec un traitement adulticide.

 

Le clin d’œil biosécurité : dans tous les cas, la lutte contre les nuisibles n’est efficace que si les locaux sont maintenus propres J

 

La lutte contre les ragondins : un point sur la réglementation

 

Les ragondins et rats musqués occasionnent de nombreux dégâts autour des cours d’eau ; ils peuvent être par ailleurs vecteurs de maladies infectieuses pour l’homme et les animaux de rente (notamment la leptospirose)

 

Considérant les dégâts qu’ils occasionnent et leur impact sur nos écosystèmes, le ragondin et le rat musqué peuvent toute l’année être :

  • détruits à tir,
  • déterrés avec ou sans chien,
  • piégés en tous lieux.

 

Pour en savoir plus, regardez la présentation de Nicolas GAMB, technicien spécialisé à la FREDON ici

Un fiche synthétique sur la réglementation est également disponible ici

 

Yann GUSO, technicien au Syndicat SBS, nous présente le dispositif d’aides à la capture des ragondins (4 € par queue ) au niveau du  bassin versant du  Serein : Actions contre les ragondins, bassin du versant du Serein