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Nous ne pouvons que rappeler les mesures de biosécurité : maintenez vos animaux en bonne santé et veillez à une bonne couverture minérale, prenez en charge les malades assez tôt, surveillez que le troupeau mange et s’abreuve (maladies entrainant boiterie et lésions buccales) et évitez de créer des sites de pontes (eaux stagnantes) pour les culicoïdes trop près de vos animaux. Et continuez vos bonnes pratiques de biosécurité !

Un élevage protégé contre la FCO-3 ne l’est pas contre la FCO-8 et vice-versa.

C’est notamment vrai pour FCO-3 d’après l’expérience aux Pays-bas, la vaccination ne garantit pas l’absence de symptôme sur certains animaux, mais limite efficacement l’impact clinique sur le troupeau.

L’Etat met à disposition du vaccin Bluevac 8 (laboratoire CZV, primo vaccination en deux doses) que vous pouvez commander auprès de votre vétérinaire sanitaire.

Pour les élevages touchés par la FCO en 2025, il ne faut pas s’attendre à une aide compensatoire des pertes.  Celles liées aux foyers 2024 étaient exceptionnelles et relatives à l’apparition de la maladie sur le territoire et/ou un reliquat à consommer. L’Etat a aussi financé la prévention avec la mise à disposition du vaccin FCO-3 d’abord et FCO-8 cet été.

Pour les élevages qui ont vacciné leur troupeau en août/septembre 2024, le rappel annuel approche. Les laboratoires qui fabriquent les vaccins démontre la protection des animaux vaccinés pendant 12 mois. Ils ne réalisent pas de test à 18 ou 24 mois.

L’expérience montre que l’immunité acquise par la vaccination diminue mais qu’elle est certainement supérieure à 12 mois. Il faut donc réfléchir au rappel annuel mais intégrer vos contraintes pour la réalisation du chantier, qui pourrait donc attendre quelques semaines. Pour le rappel FCO-8, vous pouvez utiliser le Bluevac 8 même si la primo-vaccination a été faite avec un autre.

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