FMSE section ruminant : Révision de la méthode d’évaluation des coûts d’entretien des bovins immobilisés sur l’exploitation (prise en compte des sorties uniquement destiné à l’élevage)
mis en ligne le 26 août 2019
A sa création en 2015, la section ruminants a mis en place un programme d’indemnisation pour les coûts liés à l’immobilisation des animaux dans les élevages suite à une suspicion de tuberculose. Ce programme reprenait le dispositif mis en place par le Fonds de Mutualisation Sanitaire des GDS (FMGDS).
La méthode visait à compenser le surcoût d’entretien des animaux conservés du fait de l’interdiction des sorties pour l’élevage. Sur la base de l’historique des sorties réalisées les années antérieures, elle estimait le nombre de sorties « attendues » sur la période de blocage et indemnisait forfaitairement ces sorties « attendues ». Pour tenir compte d’une dévalorisation bouchère pour les animaux vendus à l’abattoir en période de blocage, elle s’intéressait également aux sorties « Boucherie » en leur affectant la même indemnisation forfaitaire. Enfin elle attribuait un forfait journalier, relativement minime, proportionnel à la taille du cheptel (en prenant en compte le nombre de bovins âgés de plus de 2 ans présents le 1er jour du blocage).
La méthode de calcul a été reprise dans les programmes tuberculose 2015, 2016 et 2016/2017. Elle a toutefois été remise en question par le ministère de l’agriculture (DGAl) car les barèmes utilisés ainsi que les critères d’indemnisation ne se basaient pas sur une étude issue d’un Institut Technique. Dans ce contexte, le FMSE avait, à l’occasion du lancement du programme FCO en 2015, fait réaliser une étude auprès de l’Institut de l’Élevage (IDELE) pour évaluer les coûts d’entretien journalier des bovins, ovins et caprins immobilisés sur l’exploitation suite à la mise en place de mesures administratives de restriction de mouvement.
L’objectif du travail réalisé était de proposer une méthode de calcul :
La nouvelle méthode prend en compte uniquement les sorties destinées à l’élevage (pas de prise en compte des sorties « Boucherie »). Elle s’appuie sur les données BDNI et sur un outil de calcul automatisé. Enfin, la nouvelle méthode repose sur les barèmes issus des études de l’Institut de l’Elevage.
Rappel des conditions d’éligibilité :