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Actualité

Un outil de diagnostic : l’autopsie d’un ovin

mis en ligne le 03 novembre 2025

Alors que la thématique était l’autopsie, il a aussi beaucoup été question du pilotage du troupeau : actions préventives, actions correctives.

Courant octobre, des éleveurs ovins se sont réunis autour d’un cadavre pour en tirer le maximum d’information ! Une première en Franche-Comté ! A l’initiative de l’Association des Eleveurs Ovins Francs-Comtois, la Chambre d’Agriculture de Haute-Saône, l’AFPASA et le GDS Bourgogne – Franche-Comté ont organisée une formation autopsie des ovins.

En réalité, une très grosse partie de la journée autopsie a plutôt traité de la gestion du troupeau vivant dans l’objectif suivant : quels enseignements je tire de cet animal mort pour prévenir d’autres mortalités et quelles actions correctrices engagées sur mon troupeau ?

Une partie de la journée a donc été dédiée à l’anatomie de la brebis, aux organes à étudier et aux principales hypothèses que peut confirmer une autopsie quand on est un éleveur seul sur sa ferme, un couteau à la main. Il a fallu définir une méthodologie précise pour mener une autopsie sans souillage.

Edwige Bornot, vétérinaire à Vénarey-les-Laumes et formatrice au jour a aussi pris le temps de traiter d’ambiance du bâtiment, hydratation, alimentation minérale. Elle a rappelé l’examen de l’animal vivant : 3eme paupière, NEC, coprologie, vaccination …

Et le fil rouge de la journée est resté l’incontournable et problématique gestion du parasitisme. L’ouverture rapide après sa mort de l’animal permet souvent de mettre en évidence, si présence, des parasites internes comme la grande douve, la petite douve, ou le ténia.

   

Avec la partie pratique, les éleveurs ovins ont pu déterminer la différence entre une entérotoxémie et une pasteurellose. L’action correctrice immédiate et préventive n’étant pas la même, cela est plus aisé quand on sait à quoi on a à faire !

  

Ce public composé d’une quinzaine d’éleveurs passionnés et attentifs au bien-être de son troupeau est reparti confiant. Même si le geste peut-être hésitant, ils pourront utiliser l’autopsie comme outil de diagnostic du troupeau. Et ainsi, mieux orienter les analyses complémentaires ou les actions correctives à réaliser pour maintenir la vie.