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La dératisation fait partie des éléments de la biosécurité en élevage (d'après GDS 23)
mis en ligne le 05 janvier 2021
La lutte contre les rongeurs, ou dératisation, fait appel à une stratégie de lutte intégrée mettant en œuvre divers types d'interventions. En premier lieu, l'éleveur doit s'efforcer d'empêcher les rongeurs d'entrer ou, du moins, d'en réduire considérablement le nombre par des programmes de lutte.
Compte-tenu d’un risque sanitaire important (transmission de maladies telles que leptospirose, salmonelles, autres zoonoses…), il est fortement recommandé de lutter contre la présence de rongeurs en exploitation d’élevage :
- préventivement pour empêcher toute implantation,
- curativement dans le cadre d’une présence avérée.
Le risque en fin d’automne est particulièrement élevé car les bâtiments d’élevage sont source de chaleur et d’apport de nourriture pour les rongeurs.
Préventivement
Cela consiste à éliminer tout ce qui pourrait favoriser l’installation des rongeurs (trous, stocks d’aliments au contact direct des murs…).
A noter que l’appâtage permanent (fait de maintenir en place de façon illimité des rodonticides à base d’anticoagulants) est désormais interdit en France et les anticoagulants ne peuvent être utilisés qu’en traitement curatif.
Curativement
Il existe trois types de lutte curative : chimique, physique et biologique.
- La lutte chimique est la plus répandue et la plus efficace. Elle consiste à faire consommer aux rongeurs des appâts contenant un anticoagulant (difénacoum, bromadiolone, chlorophacinone, brodifacoum…). La mort intervient 2 à 4 jours après l’ingestion. Les anticoagulants empêchent la coagulation sanguine en inhibant la vitamine K. Ils sont toxiques pour tous les animaux. En cas d’ingestion accidentelle, contactez rapidement votre vétérinaire.
C’est pour cela qu’il est très fortement conseillé de faire appel à un professionnel de la dératisation pour une mise en place de dispositifs adaptés et sécurisés.
- La lutte physique est complémentaire de la lutte chimique : piégeage à l’aide de tapettes, glue… Les appareils à ultrasons ont une efficacité qui s’atténue avec le temps car les rongeurs s’y adaptent.
- La lutte biologique consistant à utiliser d’autres espèces prédatrices (chats, chiens, buses…) ne constitue pas un moyen de lutte en tant que tel.
La lutte suit la méthodologie suivante :
- repérage des traces de rongeurs,
- identification des espèces (voir illustration ci-après),
- choix des appâts (attention à leur manipulation, bien lire l’étiquette avant toute utilisation),
- mise en place des appâts : éviter de toucher les appâts avec les mains (les rongeurs ont un odorat très développé et se méfie de toute odeur humaine). Disposer les appâts aux endroits où les rongeurs se sentent à l’abri. Tous les postes doivent être sécurisés,
- contrôler les appâts dans les jours suivants la mise en place et renouveler les produits consommés.

Source GDS 23


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