H5N8 : premier cas en France
mis en ligne le 29 novembre 2016 - Bourgogne - Franche-Comté
Par ailleurs aucun cas humain lié à ce virus n'a été signalé dans le monde à ce jour.
Ces appelants ne faisant pas partie d’un élevage d’oiseaux domestiques à vocation commerciale, cette découverte n’affecte pas le statut international de la France au regard de l’influenza aviaire. La surveillance est renforcée dans le secteur et les appelants encore présents sur les sites feront l'objet d'un abattage préventif.
La situation européenne en matière d’influenza aviaire continue d’être très préoccupante. Les oiseaux domestiques et sauvages sont touchés, avec des taux de mortalité variables et parfois importants.
L'arrêté du 16 novembre dernier a relevé le niveau de risque épizootique de la France vis-à-vis de la maladie de "négligeable" à "élevé" pour les zones humides où se concentrent les oiseaux sauvages et qui constituent des arrêts sur la route des oiseaux migrateurs, et à « modéré » pour le reste du territoire national. Le lieu de découverte des oiseaux trouvés morts est situé au sein d'une zone pour laquelle le niveau de risque avait été réévalué et considéré comme élevé.
Pour les zones où le risque est élevé des mesures de biosécurité renforcée sont imposées : les élevages commerciaux et non commerciaux de volailles, doivent être confinés ou mis sous filets pour empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages.
Les appelants et de gibiers à plumes sont soumis à des restrictions de mouvement.
Les conditions de biosécurité doivent être appliquées strictement dans les élevages. Sur l'ensemble du territoire des mesures de biosécurité définies doivent impérativement être mises en place dans tous les élevages qu'ils soient commerciaux ou non.