Risque grippe aviaire : basses-cours
mis en ligne le 16 novembre 2020
La claustration des volailles est obligatoire dans les départements traversés par des couloirs de migration (21, 39, 70 et 71), ainsi que dans les zones à risque particulier. La claustration consiste à éviter tout contact entre la faune sauvage et les volailles. Quelques précisions pour les éleveurs amateurs.
Un foyer d’Influenza aviaire hautement pathogène du type H5 en Russie s’est propagé par les couloirs migratoires aux Pays-Bas, à l’Allemagne et au Royaume-Uni. Pour protéger les élevages de volailles d’une potentielle contamination par le virus influenza aviaire par les oiseaux sauvages la claustration des volailles est obligatoire dans les départements traversés par des couloirs de migration (21, 39, 70 et 71), ainsi que dans les zones à risque particulier (abords de lacs par exemples).
La claustration consiste à éviter tout contact entre la faune sauvage et les volailles.
La mise en place d’un filet sur un parcours extérieur est valable. L’alimentation et la boisson seront donnés à l’intérieur d’un bâtiment et le stock d’aliment sera protégé des oiseaux sauvages. Enfin il est indispensable d’utiliser une paire de chaussure différente pour les balades et pour visiter sa basse-cour (ou tout autre élevage de volailles).
Aucune dérogation à la claustration ne peut être accordée aux élevages non professionnels.
Mesures de biosécurité à appliquer par les détenteurs de volailles ou autres oiseaux captifs destinés uniquement à une utilisation personnelle, non commerciale :
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L’Influenza aviaire se transmet par les fientes ou les excrétions respiratoires. Le principal risque est l’apport de fientes contaminées dans un élevage par exemple par des chaussures souillées lors d’une balade prés d’un étang ou d’une rivière où se trouvent des migrateurs mais aussi par des aliments ou une litière contaminée par des fientes. Les symptômes sont à la fois respiratoires, digestifs et nerveux. Les lésions nécrologiques sont essentiellement des laryngotracheïtes, des pétéchies de l’épicarde, du duodénum et du proventricule (lésion la plus caractéristique).
La surveillance de la Faune sauvage est assurée le réseau SAGIR (agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et la Fédération départementale des chasseurs.