Influenza aviaire hautement pathogène : mesures de prévention sur l’ensemble du territoire métropolitain et en Côte d'Or
mis en ligne le 02 novembre 2020
De multiples foyers d'Influenza aviaire hautement pathogène ont été déclarés les dernières semaines en Russie et au Kazakhstan. Les autorités sanitaires néerlandaises ont notifié le 21 octobre 2020, un cas de H5N8 dans l'avifaune sauvage dans la région d'Utrecht (deux cygnes tuberculés Cygnus olor). En outre, de nouvelles détections dans l'avifaune sauvage migratrice sont en cours de confirmation dans ce pays. Les cas détectés se situent à environ 200 km de la frontière française et dans des zones connues comme couloirs de migration. Ces cas alertent sur le risque d’introduction en France à partir de la circulation du virus dans les couloirs de migration actuellement empruntés par les oiseaux sauvages.
Aussi le niveau de risque qui était négligeable devient modéré sur l'ensemble du territoire français.
Vous trouverez en pièces jointes le communiqué de presse du ministère de l'agriculture, ainsi que la carte de la zone à risque particulier (déterminée selon les zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs) en Côte d'Or et la liste des 91 communes de la ZPR
A compter de ce jour, les mesures de prévention suivantes sont rendues obligatoires :
dans les communes des zones à risque particulier (ZRP) :
et sur tout le territoire :
L'Arrêté du 16/03/2016 précise dans son annexe I les seuils de mortalité à partir desquels l'influenza doit être suspecté.
En ce qui concerne les oiseaux sauvages, les critères d'alerte sont :
Les oiseaux en état de décomposition avancée, tués à la chasse ou dont la cause de la mort paraît évidente, comme par exemple le botulisme, ne seront pas analysés.
La France est indemne d’influenza aviaire et la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.
Le retour à un niveau de risque "négligeable", en l'absence de foyer ou de cas, pourrait intervenir en janvier, après la fin des migrations si le contexte sanitaire le permet.
Pour information, vous trouverez ci-joint quelques éléments pour vous aider à reconnaître les signes cliniques en élevage.
La DDPP de Côte d'Or :
reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.