Introduction : prise de sang à réaliser 15 à 30 jours après arrivée du bovin
mis en ligne le 16 novembre 2016 - Bourgogne - Franche-Comté
La France s’engage dans un programme d’éradication de la maladie IBR. Un nouvel Arrêté ministériel renforce la surveillance des cheptels à risque et vise à limiter les contaminations dans le circuit commercial.
Les nouvelles mesures seront appliquées localement à partir du 1er décembre 2016.
Changement de règle pour l'IBR à partir du 1er décembre 2016 :
Désormais la prise de sang d'introduction d'un bovin devra être réalisée entre 15 et 30 jours après son arrivée. Cette règle s’applique quel que soit l’âge de l’animal, sa provenance et le motif d’arrivée dans l’élevage (achat, pension …). L’isolement des animaux jusqu’à réception des résultats reste primordial en terme de prévention sanitaire.
Les mesures concernant la prophylaxie annuelle sont décrites dans le tableau de synthèse des Prophylaxies obligatoires bovines. Les mesures de prophylaxies à l’introduction sont détaillées dans le paragraphe Introduction d’un bovin de la présentation de la maladie de l'IBR.
Le constat a été fait que la plupart des nouvelles contaminations provenaient de l'introduction d'animaux infectés et qui s'étaient contaminés lors du transit. Or il faut en général plus de 15 jours de séroconversion pour que le test IBR détecte les anticorps liés à une nouvelle infection. Si l’on fait l’hypothèse d’une possible contamination au dernier moment lors du transit, cette nouvelle règle qui décale la période de réalisation de la prise de sang va permettre de détecter au mieux cette éventuelle contamination récente de l’animal introduit. Mais l’isolement du bovin introduit reste bien sûr impératif !
Pour certains élevages et si le transport est direct, sans rupture de charge depuis un cheptel indemne, il est possible de bénéficier d’une dérogation au dépistage de l’IBR, en remplissant un formulaire co-signé par les éleveurs de départ et d'arrivée (demande à adresser en amont au GDS).
Mais attention : toute demande de dérogation au dépistage de l'IBR comporte une part de risque.
Dans le Doubs, le Jura et le Territoire de Belfort, l'animal introduit doit être dépisté en BVD s'il n'est pas déjà garanti Non IPI. C'est une recommandation du GDS en Haute-Saône.