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  • Case de préparation au vêlage : tout pour le confort des vaches !

Case de préparation au vêlage : tout pour le confort des vaches !

mis en ligne le 07 décembre 2020

Une série d’articles vous est proposée dans le cadre du projet « Eco-antibio et bien être : des leviers d’action pour une meilleure santé des veaux et des élevages ». Cette semaine : la case de préparation au vêlage, des principaux risques liés aux locaux pendant cette période, et des pistes pour les limiter.

Pendant cette période, les deux objectifs principaux sont :

  • adapter la ration (éviter le déficit énergétique et protéique des vaches le dernier mois de gestation, pour elles, pour le veau la qualité du colostrum)
  • limiter le stress au vêlage (besoin d’allotement) et faciliter la surveillance pour l’éleveur

Pour cela, voici quelques pistes pour adapter le logement aux vaches gestantes et à leur mobilité réduite.

Défaut d’accès à l’alimentation

Hauteur de marche : les marches sont à bannir surtout si elles excèdent 40 cm. On voit souvent des marches plus hautes et les curages répétés conduisent parfois au fil du temps à avoir des marches de plus de 60 cm.

Idéalement pour des vaches en fin de gestation il faut éviter ces marches, ou que leur hauteur n’excède pas 15 cm. Au-delà, franchir cet obstacle représente un effort considérable et un risque pour une vache gestante. Elle tend alors à réduire ses déplacements, et par conséquent son alimentation et son abreuvement.

Pour les bâtiments déjà existants il existe des solutions d’aménagement : il est possible de remblayer derrière la marche, ou de construire une contremarche de façon à avoir deux marches moins hautes plutôt qu’une seule.

Exemple : remblayage derrière la marche avec ajout de poteaux EDF pour ne pas creuser lors du curage :

    (Photo : R.-L. Pelletier)

 

 

    (Photo : J. Amiot)

Deuxième exemple : réalisation d’une contremarche raclée, pour avoir deux marches de 20 cm de hauteur plutôt qu’une de 40 cm

 

 

Défauts d’accès à l’eau

 

Il est important que les abreuvoirs soient facilement accessibles, puisque l’eau est le premier aliment de la vache.

Outre l’éventuel problème des marches, pour des vaches gestantes, il faut prévoir deux abreuvoirs pour 12-15 vaches et viser un débit de 12 litres par minute. Comme il est peu fréquent de trouver ce débit dans les bâtiments d’élevage, il est possible de contourner le problème en installant des bacs à réserve. Enfin sur le nombre : deux abreuvoirs ne sont pas deux demi-abreuvoirs...

Abreuvoir rajouté en fond de case

(Photo : J. Amiot)

 

Pour boire correctement, une vache doit pouvoir plonger complètement la bouche dans l’eau.

Il faut donc éviter les obstacles au-dessus des abreuvoirs.

 

De plus si la litière est très humide autour de l’abreuvoir - et qu’il ne fuit pas - cela peut-être le signe d’un comportement anormal : les vaches ne doivent pas laper comme le ferait un chien. Si c’est le cas, vérifier qu’il n’y ait pas de courant parasite dans les abreuvoirs.

Place à l’auge 

Prévoir une place par vache, et tenir compte du gabarit des vaches gestantes. Pendant le dernier mois de gestation la place au cornadis doit être au minimum de 85 cm de large. Si besoin, mettre une vache de moins dans la case et espacer les barres de cornadis.

 

Sol glissant

Les risques d’accident peuvent être accrus car une vache gestante est moins alerte sur ses pattes. De plus, pour éviter les chutes, les vaches reportent leur poids à l’arrière ce qui favorise l’apparition de lésions sur les pattes qui peuvent engendrer des boiteries.

Il est important de faire rainurer les bétons des aires raclées et de vérifier au bout de quelque temps l’état d’usure. Il est alors possible de procéder si nécessaire à un décapage thermique pour apporter un peu de rugosité au béton.

 

Cette série d’articles coordonnée par le GDS 71 en partenariat avec le Groupement Technique Vétérinaire de Bourgogne-Franche-Comté est mise en œuvre dans le cadre du Plan Ecoantibio 2  et bénéficie du financement de la DGAL. Cette action vise à sensibiliser les éleveurs aux risques liés à  l’antibiorésistance et à proposer des  pistes d’actions concrètes à mettre en œuvre en élevage pour réduire l'utilisation des antibiotiques en élevage tout en améliorant la productivité des troupeaux !