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Une visite sanitaire obligatoire

La thématique adoptée pour la deuxième campagne de visite sanitaire obligatoire dans les élevages professionnels de petits ruminants porte sur la bonne utilisation des antiparasitaires. Les objectifs sont les suivants : inciter les éleveurs à mettre en place un diagnostic préalable avant d’administrer un antiparasitaire et sensibiliser aux conséquences des traitements antiparasitaires pour l’environnement et aux risques d’apparition de résistances.

Un questionnaire est complété en présence du vétérinaire, pour approfondir les connaissances de l’éleveur et peut-être casser certaines idées reçues. Cette visite est aussi un temps d’échange programmé entre le vétérinaire sanitaire et l’éleveur.

Pourquoi les traitements antiparasitaires ?

• Les ovins et les caprins sont les hôtes d’une variété importante d’espèces de parasites. Il y a en particulier, trois espèces différentes de nématodes dans leur caillette dont Haemonchus contortus (absent chez les bovins et très pathogène chez les petits ruminants).
• L’aptitude immunitaire de la brebis est variable. La chèvre en particulier, du fait de son immunité, a une résistance moindre aux ré-infestations, ce qui conduit à des niveaux de parasitisme élevés au pâturage.
• Pour les caprins, il est nécessaire d’adapter les posologies pour des médicaments ne disposant pas d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) pour l’espèce caprine. Leur emploi dans le cadre de la cascade entraîne une application de délais d’attente forfaitaires.

A savoir :

• Cette visite concerne tous les élevages d’au moins 50 reproducteurs ovins (de plus de 5 mois) ou d’au moins 25 reproducteurs caprins.
• Seuls les centres de rassemblement, les lieux d’estive et d’hivernage, les marchés aux bestiaux, les élevages de cabris et agneaux à l’engraissement ne sont pas concernés.
• Elle est conduite par le vétérinaire sanitaire de l’élevage et prise en charge par l’Etat.
• Conduite tous les deux ans, la visite concerne sur l’année 2019, les élevages dont le numéro EDE est impair. Elle concernera en 2020, les élevages dont le numéro EDE est pair.